Pop in the City

Saison 15/16

Comment les popeuses sont-elles arrivées jusqu’à nous ? Sans doute à l’issue d’une course à défis dont elles se sont faites les expertes, les ayant conduites à traverser une série d’épreuves digne d’un parcours de la combattante.

Rasta Rockett Mais ce raid de la communication idéale ne s’est pas arrêté comme par magie quand elles ont posé bagage à l’Atelier. Confrontées à un besoin urgent de professionnalisation dans leur projet entrepreneurial, elles ont, comme à leur habitude, repoussé les limites. Ambition que nous avons volontiers partagée. Mais, d’une pétouille d’impression aux bogues insondables de l’internet, d’un bracelet coloré à une chasuble de ski ratée, d’une déclinaison minute à une deadline loupée, l’enjeu de la performance projetée associé aux moyens à disposition a rendu l’objectif aussi atteignable qu’une participation aux jeux olympiques d’hiver de l’équipe de Jamaïque à l’épreuve de Bobsleigh.

De crise en crise tu iras Il a donc été décidé d’installer une cellule de crise permanente, une forme de poste avancé de la Croix-Rouge. Parler au téléphone des heures, démêler les causes des conséquences, l’œuf de la poule, identifier les facteurs aggravants, remonter le moral des équipes… Une collaboration en forme d’éponge qu’il aurait été logique d’avoir parfois envie de jeter.

Les embûches tu franchiras Mais quel serait le plaisir de la course si elle n’était pas semée d’embûches ? Les fondatrices de Pop in the City se démènent pour objectiver, pérenniser et consolider un projet dans lequel elles se sont jetées corps et âmes, quand l’Atelier a misé sur le potentiel de l’événement et de son trio de mères porteuses pour accoucher pas à pas d’une marque et d’une stratégie ad hoc.

Chaque situation problématique se présente finalement comme une nécessaire occasion de progresser, chacun passant de la technique du ciseau à celle du Fosbury, de la perche à l’élastique.

Quelques entorses et hématomes au passage, certes, mais le résultat progresse, tant du côté de la reconnaissance de l’événement et de la croissance de l’entreprise que de la qualité des initiatives de communication graphique dont l’Atelier s’est porté garant.

Système d'identité visuelle

En guise de cerise sur le maillot, le Studio Travers Media a développé fin 2015 le site www.popinthecity.com. Véritable usine à gaz dont tous les acteurs sont sortis quasi asphyxiés, il a somme toute durablement renforcé la solidité de la communauté des popeuses, et permis au Studio de redéfinir sa méthodologie de travail, qui, avouons-le, restait jusqu’alors assez expérimentale. En définitive, si le bobsleigh n’est peut-être pas la discipline la plus évidente pour défendre les couleurs de la Jamaïque aux jeux olympiques, leur sélection très médiatisée en 1988 a tout de même réussi à prouver le contraire. La pugnacité aura toujours raison des apparentes causes perdues.

Projets adjacents

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