Omnivore (GL Events)
To burp, burped, burped
Une étoile de plus dans la constellation d’Omnivore, le Mondial de la Bière a pour ambition d’apprendre aux soiffards à roter dans toutes les langues. Bon, plus sérieusement, c’est la grande messe de la bière artisanale à Paname. Cette boisson a été originellement initiée par Jimmy Carter en 1978 aux États-Unis, pour répondre à l’urgence fédérale d’offrir à chacune et chacun la joie de produire une petite quantité d’alcool pour renverser la dictature d’une bière mondialisée et sans saveur.
Ce mondial, c’est une belle opportunité de travail, mais aussi une belle occasion de picoler à l’œil. Se revendiquant festival, l’événement encadré par GL Events ne pouvait décemment pas endosser le costume étriqué du salon professionnel. Il fallait du bon gros fun, du rock’n roll et de la culture hipster. En danger immédiat de cacophonie visuelle par l’installation d’un essaim de petits producteurs venus du monde entier avec leurs designs bigarrés, la première et la dernière décision a été de dire : on prend du jaune et on en met partout, on prend une typo et on commence pas à se perdre dans cinquante mille variations, et on appelle un illustrateur différent chaque année pour lui demander de tout faire mousser. Le résultat est plutôt satisfaisant, mais ça n’a pas duré : aucun vase communicant entre les fûts qui se vident et la caisse qui se remplit. Dommage.
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