Orchestre Philharmonique Royal de Liège

Saisons 16/17 et 17/18

Entre l’Orchestre Dijon Bourgogne et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, on trouve certes des kilomètres de distance, des différences culturelles nationales, des accents forts comme de la moutarde, du vin d’un côté, de la bière de l’autre. Mais au milieu de tout cela, on trouve aussi Daniel Weissmann, ancien directeur à Dijon, nouveau directeur à Liège.

Gourou Porté par une énergie dont lui seul connaît la source, il a souhaité, en prenant le volant de ce « grand machin », comme il le dit lui-même, développer une nouvelle identité, plus en phase avec ce que l’orchestre est réellement et ce qu’il souhaite devenir. Doté d’une salle prestigieuse au cœur de la ville et fort d’une production discographique dense, très dense, l’OPRL mérite d’être considéré comme un grand orchestre européen.

Go ! Sobre d’abord, parce qu’on est un peu plus dans le Nord, et que dans le Nord, less is more. Déclinable ensuite, parce qu’il ne s’agit pas de faire de la musique un dimanche par mois, le tout pour des personnes âgées vouant un culte à Beethoven.
Évocateur enfin, parce que ce n’est pas en misant tout sur un numéro de symphonie associé à un compositeur teuton mort il y a deux siècles qu’on tire les gens de leur canapé. Une recette qui paraît simple, énoncée de la sorte, mais qui nécessite une attention de chaque instant.

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