Qu’une question d’éthique ?

30/06/2016

Candidat chevronné – heureux ou malheureux –, à plus de 50 appels d’offres en une année, l’Atelier a pu se frotter à de multiples combinaisons de réponses, de demandes, de commanditaires, de contraintes… et, parfois, être décontenancé par certains échanges avec de potentiels nouveaux clients.

Le code des marchés publics existe pour garantir une totale équité dans le choix d’un candidat, capable selon des critères objectifs, de mener, à la suite de cette procédure, le travail demandé.
Dernière déconvenue, l’appel d’offres passé par Universcience pour la redéfinition du logo de la Cité des sciences et de l’industrie et l’harmonisation de sa charte graphique avec celle du Palais de la découverte. Deux tours, des dizaines d’heures de travail pour les participants, 4 candidats soigneusement sélectionnés, 4 soutenances… L’ensemble des propositions n’a pas suscité de « déclic » pour reprendre les termes du pouvoir adjudicateur, l’appel d’offres est déclaré sans suite et relancé à l’identique. La question que soulève cet épisode est la suivante : le terme d’une procédure de ce type doit-elle amener à un projet clé en main, ou être le choix d’une démarche intellectuelle et formelle susceptible d’aboutir, par un échange constructif, au projet espéré ? Le débat est lancé !