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En travaux depuis quelques mois, le Théâtre de Chelles (77) inaugure sa grande salle à la rentrée, tout comme la programmation de son nouveau directeur, Frédéric Maragnani.

Son projet théâtral est tourné vers les arts de la parole, de l’oralité, et c’est sous le signe de l’Amour(s) que cette saison est construite : amour heureux ou malheureux, amour à deux, amour conjugal, amour d’un paysage, d’un lieu ou bien amour d’une passion ou d’un art. L’Atelier a fait appel aux lettrages langoureux de Julien Priez et Mathieu Réguer. La belle place est donnée à cette parole visuelle, en capitale, des messages d’amour tirés de chansons connues de tous. Bref, « c’est le temps de l’amour ».
Lancement de saison : mardi 13 juin à 19h30.

Troisième saison où nous suivons l’équipe du théâtre dans la construction de sa nouvelle saison. Une traduction visuelle qui dresse un état des lieux graphique post-campagne électorale…

Soulèvements, une exposition comme point de départ graphique (Jeu de Paume à Paris). Un parfum de révolte et de luttes. Des papiers déchirés, des affiches maltraitées, des fragments de mots qui émergent et laissent deviner des créations toujours aussi passionnantes : voici le nouveau programme du Théâtre de la Bastille. Jean Marie Hordé, dans son éditorial intitulé « Brusquer le moment », nous expose son point de vue : « La culture ne suffit pas à se protéger du pire, nous le savons. Mais rien de pérenne ne se fera sans que se multiplient les expériences de rencontres que sont les œuvres. Le théâtre est une expérience démocratique en cela d’abord, je crois, que si il aspire à une reconnaissance commune, il ne cède pas sur la réelle fragmentation des regards. L’art est cette force d’éveil qui sait brusquer le moment. »
On ne sait pas encore ce que nous irons y voir mais d’ores et déjà, le choix sera difficile : on a envie de tout ! Pour vous décider, c’est ici.