Epiceum

L’anti-com

À cette époque, on ne les connaissait qu’à peine. Rencontrée au côté d’un de leurs clients dont nous avions obtenu le marché d’identité visuelle grâce à leur entremise, cette agence de conseil en communication, dénommée Epiceum, œuvre pour les collectivités, les grands projets d’aménagement, les institutions et les sujets d’intérêt général.

Refusant les diktats d’une communication en surface, leur valeur ajoutée se situe dans les profondeurs, à grands renforts de concertations, d’analyses, d’ateliers, de stratégies et de conseils. Pour faire la différence, ils ont décidé de mettre une option sur l’expression « l’anti-com ». Un peu surpris au départ, car nous ne retrouvions pas dans les productions visibles une démarcation particulièrement nette avec celles de leurs concurrents de la « com », on a compris progressivement que ce n’était pas là que leur valeur ajoutée se situait. Mais quand bien même, cela n’empêche en rien de le prouver aussi en surface, par une approche de leur identité visuelle un peu plus en phase avec leur promesse. « Oubliez la question du logo, il faut que vous montriez qu’une identité, c’est autre chose ». Je ne dis pas que c’est la révolution, mais pour un public de collectivités qui ne jurent que par leur logo, c’est un bon départ.

Je leur donne l’exemple d’une ligne bleue qui pourrait être installée partout, en petit ou en énorme, traversante et déroutante, pour faire le lien, déborder, prolonger, ou bien barrer. Quand on est anti « quelque chose », on barre, non ? L’exemple devient rapidement le projet, validé à la fin de la première réunion, du moins dans l’idée. Tout le travail de conception a pu donc se déporter pour révéler la meilleure matière, harmonisant tous les détails entre eux, construisant brique par brique une image à leur mesure et nouant aussi au passage une complémentarité qui s’est depuis de nombreuses fois exprimée…

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