Nez la revue olfactive – Graou

10/04/2019

L’odorat a longtemps été considéré comme un sens animal, primaire, instinctif, bestial… Si l’Homme, en se redressant sur ses deux pattes arrière, a développé son ouïe et sa vue, sens reconnus comme les plus nobles et intellectuels, les animaux ont conservé l’odorat comme moyen de communication primordial. Et certains en usent de façon impressionnante et inattendue.

Vous l’aurez compris, le dernier numéro de Nez est consacré au sens animal. Les animaux se sentent entre eux, mais sentent aussi tout court, bon ou mauvais. Si l’odeur de leur pelage nous attire parfois, celle de leur chair nous repousse souvent, sauf quand elle se retrouve grillée au barbecue.
Du musc à l’ambre gris en passant par la civette, l’animal a aussi de tout temps été pourvoyeur de matière première dans la confection des parfums, jusqu’à très récemment. De La Panthère de Cartier à Muscs Koublaï Khän de Serge Lutens, l’animal s’infiltre dans les flacons, diffusant ses notes fauves indésirables tapies derrière les fleurs fraîches, comme si l’homme voulait diffuser un message olfactif, retrouver une aura oubliée qu’il aurait perdue au cours de son évolution.
En librairie à partir du 11 avril, c’est aussi ici.