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En avril dernier, nous avons gagné l’appel d’offres pour la réalisation de la communication de l’Opéra de Lille. La création de notre offre nous avait rendus enthousiastes et cette émotion s’est prolongée avec l’annonce de notre réussite et, depuis, avec ces premiers mois passés à travailler avec l’équipe de l’opéra.

Notre offre était basée sur 3 principes : optimiser les éléments d’identités visuelles et éditoriales existants pour en améliorer la lisibilité et donner une meilleure perception de la diversité de l’offre; proposer des visuels de saison déjà existants (de Paul Rousteau) afin de prolonger la démarche de développement durable engagé par l’opéra, et enfin affirmer et afficher la diversité de programmation en construisant un ensemble varié mais aussi reconnaissable. Les concerts du mercredi, lancés en 2004, offrent pendant une heure à un tarif très accessible des programmes insolites, riches et variés au cœur du Grand foyer. Pour cette proposition, nous produisons une gamme de visuels spécifiques plus figuratifs et symboliques basés sur une couleur forte. Laurent Moreau en est l’illustrateur. De cette manière, le projet gagne en visibilité et en singularité.

Valentin Rodriguez, attaché culturel à l’Institut français de Phnom Penh, a construit sa première saison culturelle autour de la thématique « Vent d’Asie, du geste au sens », mettant notamment en avant la mode, le parfum, le design, mais aussi la céramique, le verre et la gastronomie. Cette saison regroupe deux expositions dont une proposée et créée par Nez: Mode et parfums, présentée jusqu’au 22 octobre.

Cette exposition aborde les liens étroits qu’entretiennent haute couture et composition olfactive. Elle met à l’honneur une dizaine de maisons célèbres pour leurs créations parfumées. Car si aujourd’hui l’un ne fonctionne pas sans l’autre, parfums et mode se sont officiellement associés au début du XX^e siècle. Depuis, les parfums de maisons de couture remplissent une catégorie à part dans l’univers marketing. De Chanel à Calvin Klein, de Dior à Yves Saint Laurent, toutes les modes ont trouvé leurs expressions parfumées, et le parfum se conçoit comme un accessoire indispensable, un prolongement de la silhouette. Parallèlement à l’exposition, un parfum 1+1, nommé « In the arboretum », est créé pour les 30 ans de l’Institut français du Cambodge, et réalisé en collaboration avec l’artiste Sopheap Pich et la parfumeuse Violaine Collas. En partenariat avec Nez, le mouvement culturel olfactif et le Cirva (Centre international de recherche sur le verre) de Marseille.